PREAMBULE
Notre pays a opté pour une politique tendant à rendre le sport accessible au plus grand nombre possible de populations. C’est à ce titre que le mouvement Navétane occupe une place particulière dans la politique sportive au Sénégal.
L’organisation du Mouvement qui traverse toute l’étendue du pays, les enjeux multiples auxquels il renvoie, sa capacité de mobilisation mais aussi les dérives dont il est la cause ou le prétexte en font un des domaines qui retient l’attention des pouvoirs publics.
Des séminaires, des journées de réflexion ont été menés à différents moments dans J’optique de résoudre les problèmes auxquels est confronté ce mouvement.
Notre démarche consiste ici à essayer de repérer les forces, les faiblesses, les menaces, et les opportunités que présente ce secteur par rapport à la politique globale du Ministère, et, sur cette base proposer des éléments d’orientation.
1- FORCES ET FAIBLESSES DU NAVETANE DANS LA POLITIQUE DU MINISTERE.
Pour tout observateur le navétane apparaÎt comme un secteur dynamique de la vie sportive de notre pays. A vrai dire il constitue même la singularité du mouvement sportif Sénégalais. Considéré souvent comme l’expression de la politique du sport de masse (ou sport pour tous) au Sénégal le navétane n’en présente pas moins des aspects qui posent de plus en plus problème au regard des finalités assignées à la pratique sportive au Sénégal. Il faut convenir alors comme tout phénomène, ce secteur présente des forces mais aussi des faiblesses qu’il importe d’identifier.
1/ LES FORCES
1.1- Une réalité institutionnelle
Le mouvement navétane est né des tournois informels entre rues, puis a évolué en rencontres entre quartiers. Au fil du temps, les quartiers se sont organisés pour présenter des équipes plus structurées. C’est avec la réforme 1969 que le navétane est pris en compte dans les préoccupations des autorités.
Il est réglementé et officialisé à partir de 1973 avec la création de (Organisme National de Coordination des activités de Vacances ONCAV. L’ONCAV a obtenu son récépissé de reconnaissance le 06 Janvier 1992 (N° 06496 MINT- DAGAT) et est reconnu d’utilité Publique par décret présidentiel N° 96 - 688 du 17/08/96.
Le mouvement est structuré d’une manière pyramidale, allant du sommet L’ONCAV à la cellule de base l’ASC en passant par l’ORCAV et l’ODCAV.
L ’ONCAV est chargé entre autres :
- de l’administration et de la gestion des activités durant les vacances de fin d’année scolaire.
- de faire du sport et de la culture des instruments efficaces pour l’unité de la jeunesse de notre pays ;
- de les mettre au service de l’amitié et de la solidarité entre les peuples
- d’œuvrer à la sauvegarde de l’environnement et à la protection de la nature.
C’est fort de cette réalité que le mouvement est reconnu comme un partenaire privilégié de l’Etat au delà même de la pratique sportive stricto sensu.
1.2- Une grande capacité de mobilisation
En 2003 l’ONCAV déclarait 2300 ASC avec quelques 300.000 licenciés répartis sur l’ensemble du territoire national.
Si (on y ajoute les 1500 associations dont se réclame l’OCAM, nous mesurons tout le caractère de masse de ce mouvement. Cela est sans commune mesure avec l’effectif des associations et des licenciés de l’ensemble des autres secteurs du mouvement sportif
Sur l’ensemble du territoire, en milieu urbain comme en milieu rural. le navétane offre à des milliers de jeunes la possibilité de satisfaire leur demande de pratique sportive. C’est en cela que nous comprenons l’affirmation selon laquelle que c’est le Navétane qui incarne le mieux l’option de l’Etat pour un sport de masse.
Par ailleurs, autour des acteurs directs s’implique une population nombreuse de toutes les couches et catégories sociales. C’est ici l’expression évidente de la dimension sociale du phénomène qui concrétise le mode spécifique de l’appropriation du sport dans la société sénégalaise. Le navétane c’est la reconstruction autour du football des formes d’organisation traditionnelle engageant l’identité et les liens de solidarité du groupe, de la communauté dans ses multiples composantes jeunes adultes et vieux ; hommes et femmes).
C’est cette dimension qui explique sans doute les ressources dont dispose ce mouvement.
1.3- Des ressources humaines et financières
Nous constatons actuellement que dans plusieurs localités, des ASC peuvent disposer de ressources bien supérieures à celles de clubs dit traditionnels. En sus des ressources humaines provenant de sa grande capacité de mobilisation (le patriotisme de quartier) le navétane enregistre des rentrées financières de plus en plus importantes.
La subvention directe de l’Etat. rapport des collectivités locales. le produit de la vente des billets d’entrée aux différentes manifestations, les fonds levés lors des campagnes de soutien, le début d’implication des sponsors permettent au mouvement de disposer de ressources certaines.
A cela il faudrait ajouter la dynamique actuelle qui oriente les ASC à développer de plus en plus des activités socio-économiques dans le cadre de G.I.E.
Ajoutons qu’en dehors du secteur de la pratique de masse, le navétane entretient des liens directs avec les autres secteurs du sport.
Nous constatons en effet que quelques éléments de l’élite du football de notre pays sont les produits directs ou indirects des navétanes. D’autres part c’est bien le navétane qui offre l’assise populaire au soutien à nos différentes équipes. Les et autres sont pour l’essentiel des émanations du navétane, Il en est de même du phénomène récent de la multiplication des « écoles de football » ou « centres de formation » dont le territoire est le plus souvent le quartier, l’ASC.
Cependant malgré tous ses atouts, nous notons que le navétane suscite de plus en plus un scepticisme provenant des problèmes récurrents du mouvement et qui présentement ont tendance à s’exacerber, Il importe donc d’en identifier les manifestations
2/ LES FAIBLESSES
Tout phénomène social qui connaÎt un développement aussi important que le navétane ne peut manquer de poser problème, Cela a été le cas hier du mouvement olympique dont on n’a pas manqué de dénoncer le « Gigantisme », et c’est le cas aujourd’hui pensons -nous du navétane qui est victime de son succès.
Les caractéristiques du mouvement navétane que nous venons rapidement d’évoquer ci-dessus font que ce mouvement est l’objet d’enjeux multiples : politiques, économiques et sociaux dans le contexte de la société sénégalaise.
Nous nous attachons ici à souligner les problèmes qui relèvent de la compétence du ministère.
2. 1- Des activités peu diversifiées
Malgré des directives souvent renouvelées, nous constatons que le football reste la principale activité du Navétane. L’option pluridisciplinaire qui légitime l’autonomie du mouvement dans l’organisation du sport de notre pays a du mal à s’affirmer dans la réalité, Certes des compétitions ont été organisées pour certaines disciplines, mais force est de constater leur caractère marginal, non systématique.
Par ailleurs, même dans l’activité principale qu’est le football, les catégories des jeunes ne bénéficient pas de l’intérêt qui leur est dû.
Quant à la population féminine, elle occupe toujours une place périphérique malgré sa grande implication, Aucune activité ne lui est proposée, aucun rôle ne semble lui être accordé dans les instances dirigeantes du mouvement.
L’on constate alors que la grande mobilisation du mouvement ne se traduit pas dans l’offre d’activités et dans l’implication de tous les acteurs :
- Toute l’activité du mouvement navétane se résume presque à la catégorie junior/senior garçon au détriment des jeunes (minimes, cadets) et des filles.
- Le navétane contribue ainsi à ce que d’aucuns appellent la malgré les opportunités qu’offrent certaines disciplines comme le beach volley, et beach hand etc. qui sont des activités de vacances par excellence se jouant sur la plage.
2.2- La Non-maÎtrise du Calendrier
C’est au niveau de la gestion des activités qu’apparaissent les dérives liées au gigantisme du mouvement. Le nombre d’équipes engagées et par conséquent le nombre de rencontres organisées, la formule des compétitions posent un sérieux problème pour circonscrire les activités dans le temps qui leur est imparti. Il est arrivé souvent que l’organisation de la rentrée scolaire soit perturbée dans certaines zones. Nous constatons que des efforts ont été consentis dans ce sens mais beaucoup de progrès restent encore à faire pour circonscrire les compétitions dans la période légale des vacances scolaires.
2.3- La sur-utilisation des infrastructures
La priorité d’utiliser certaines infrastructures sportives pouvant garantir des recettes. la considération d’arguments liés à la sécurité des acteurs. Le nombre de rencontres organisées font que les infrastructures sportives sont mises à rudes épreuves. Les navétanes ont quitté les terrains de fortune pour s’implanter dans les infrastructures sportives.
Parmi les conséquences qui découlent de la sur utilisation, on peut noter :
- la surcharge exercée sur les pelouses, qui entraÎne leur détérioration à court terme .
- La durée de vie très réduite des projecteurs
- la détérioration des équipements et du matériel du stade. Si l’on n’y prend pas garde le Sénégal va se retrouver presque sans stade fonctionnel pour organiser ses compétitions nationales et internationales.
2.4- Des problèmes liés à la protection des acteurs et de la violence en général
Les navétanes posent de plus en plus des problèmes liés à la prise en charge de la protection des acteurs mais surtout d’éclosion de la violence en général.
La souscription d’une police d’assurance avec des garanties couvrant tous les acteurs en cas d’accident est une obligation posée à toute participation. Il en est de même du certificat d’aptitude pour tout pratiquant.
La spécificité de la compétition sportive est qu’elle met en scène au delà des deux équipes qui se disputent la rencontre. deux quartiers, deux villes. deux régions etc. Dans le mouvement navétane ce sentiment d’appartenance est très ancré et il est le plus souvent source de chauvinisme et de violence.
L’étude des rapports de ces dernières années a révélé que beaucoup de matchs se sont terminés. dans la confusion avec des débordements de violences entraÎnant parfois des blessés graves voire même, des pertes en vies humaines.
Cette violence n’épargne personne, ni les pratiquants, ni les supporters, ni les installations sportives ni les biens publics ou privés. Le fait que cette violence ait fait l’objet d’un conseil interministériel est indicateur de l’ampleur du phénomène.
2.5- Des interférences multiples
Un mouvement social aussi important que le navétane ne peut manquer de susciter des tentations liées à des considérations extra sportives tant de la part de ses propres militants que d’acteurs qui lui sont étrangers. C’est ce qui permet à d’aucuns d’affirmer que les problèmes du navétane ne sont pas que sportifs.
En effet, le mouvement mobilise une population de 4 à 5 million d’habitants de toutes les couches sociales et à laquelle les forces sociales (organisées ou non) ne sont pas insensibles
Quelque soit le crédit qu’on peut accorder à pareille interprétation, il demeure que la seule considération qui impot1e pour le Ministère est la prise en compte des finalités et principes : des cadres réglementaires et ligne d’action qui fondent le mouvement.
Mais même inscrit dans cette perspective, il nous faut tenir compte du contexte nouveau environnant le sport en général et le mouvement navetane en particulier.
Le mouvement navétane s’est toujours inscrit dans une vision associant le sport et la jeunesse. L’érection de ces secteurs en deux ministères distincts exerçant chacun la tutelle ; est une donnée nouvelle qu’il faut intégrer. D’autre part, depuis 2003 nous observons une bipolarisation du mouvement navétane avec la création et la reconnaissance de l’Organisme National de Coordination des Activités de masses(ONCAM), récépissé N° 11224/M.INT/DAGAT/AS, juin 2003. Cet organisme né à la suite du contentieux de l’assemblée générale de renouvellement des instances de l’ONCAV (02 octobre 2002 à Tambacounda) répond à une structuration pyramidale identique à celle de l’ONCAV. Elle se donne comme mission de :
- mener des actions de citoyennetés, d’éducation de volontariat et de développement ;
- d’orienter le mouvement navétane vers des actions en faveur de la santé, de l’emploi des jeunes et des activités socio-économique et ceci en partenariat avec les ministères de l’éducation, de la jeunesse, de l’intérieur. de l’environnement. de l’agriculture de la santé, de la culture et du sport.
Ces éléments de nouveauté comportent des risques évidents quant à l’unité du mouvement en même temps qu’ils posent le problème de la tutelle du ministère sur un secteur marqué jusqu’ici par une grande sensibilité à la question de son autonomie.
C’est avec une claire conscience de cette conjoncture, mais aussi l’intégration des atouts et des faiblesses du navetane, qu’il importe de dégager des axes d’orientation et une ligne d’action en direction de ce secteur central de notre politique sportive,
II/ ELEMENTS D’ORIENTATION ET LIGNE D’ACTION
Dès sa prise de fonction Le Ministre d’Etat en charge du sport a défini ses priorités autour de la refonte des textes organisant le sport au Sénégal, la gestion des infrastructures et la formation des petites catégories. Les problèmes posés par le natévane peuvent trouver des solutions dans le cadre de cette orientation
1- LA REFONTE DES TEXTES
La définition du cadre réglementaire du sport, dans sa pratique comme dans son organisation est un élément constitutif de la politique sportive. Il est vrai que la loi 84-59 portant charte du sport encore en vigueur répond à cette exigence. Il faut toutefois souligner qu’elle souffre d’imprécisions par manque de décrets d’application et que certaines de ses dispositions méritent d’être réajustées au regard des données de la pratique.
Relativement au navétane, il s’agit des modalités d’exercice de la tutelle du ministère. des dispositions organisant fa vie interne du mouvement. et de ses rapports avec les autres segments de l’organisation sportive.
1.1- Exercice de la tutelle
Dans son rapport de l’A.G de renouvellement de l’ONCAV (08/2002) le représentant du Ministère souligne que « les structures du ministères n’ont été ni informées ni impliquées dans les opérations de renouvellement (des instances) d’où absence de supervisions sauf au niveau national » ; pour conclure : « la question de la tutelle n’est pas totalement tranchée ».
Du point de vue de la pratique instituée, le navétane constitue à biens des égards une spécificité dans le dispositif définissant la tutelle du ministère sur le mouvement sportif Il échappe de fait à la règle de la cooptation. Sur un autre plan la décentralisation qui fait du sport une compétence transférée, l’érection à coté du Ministère des Sports. d’un département ayant en charge la jeunesse et les activités socio-éducatives constituent des éléments nouveaux à intégrer dans les modalités d’exercice de la tutelle.
Il est symptomatique à cet égard de constater que la nouvelle structure (l’ONCAM) se réclame de trois tutelles ministérielles (Ministère de la Culture, Ministère de la Jeunesse, et Ministère des Sports).
C’est donc tout le lieu d’opérer une démarche concertée avec les secteurs concernés de l’Etat les collectivités et le mouvement associatif en vue d’aboutir à une vision harmonisée et a plus de cohérence.
1.2- La vie interne du mouvement et rapport avec les autres segments.
Nous observons que « les textes de l’ONCAV élaborés en 1984 ont été au fil des ans modifiés sans que la tutelle en vérifie la conformité voire fa compatibilité avec les textes régissant le sport sénégalais » Il s’ensuit que la règle du « tiers sortant » n’est pas pris en compte par les instances du mouvement qui par ailleurs ne procèdent à leur renouvellement que tous les trois ans.
2- LUTTE CONTRE LA VIOLENCE
Les Orientations assignées au sport au Sénégal insiste sur le fait que celui ci est avant tout envisagé comme un moyen privilégié d’éducation et de formation de l’homme sénégalais, de sa jeunesse en particulier. Or la violence semble s’incruster comme un des éléments de la culture sportive navétane.
L’Etat à travers les conclusions d’un conseil inter-ministériel consacré spécifiquement au sujet a retenu des conclusions qu’il convient de mettre en œuvre résolument, Le ministère y veillera tout particulièrement et appelle l’ensemble des acteurs à lui rendre compte des dispositions prises, Le Ministère des sports s’attachera à la vulgarisation de ces conclusions par le biais de ces différents services :
- Réserver un volet très important à la prévention et à la sensibilisation contre la violence et ses conséquences, dans les programmes d’activités.
A ce titre, faire du fair-play un cheval de bataille en lui octroyant une reconnaissance de haute portée dans l’attribution des sanctions positives, renforcer la présence des services de l’ordre pour la sécurité des pratiquants et des non pratiquants, contrôler les entrées surtout lors des derbys (fouille systématique).
- Sanctionner administrativement toute personne fautive voire même I’ASC. Ester éventuellement en justice compte tenu de la gravité de la faute.
Il serait possible d"envisager de former des « stadiers » au sein du mouvement navétane qui vont s’organiser en comité de sécurité pour venir en appoint les forces de l’ordre.
Sur ce point nous pensons qu’il est possible d’impliquer le ministre de la jeunesse à travers ses structures telles que le FNPJ, ANEJ...qui interviennent dans la formation et la recherche d’emploi pour les jeunes.
Dans le souci de préserver les acteurs. nous rappelons le caractère obligatoire de la visite médicale pour chaque joueur, avant le début du championnat et l’obligation qui s’attache à la présence d’un personnel soignant à chaque match.
3- GESTION DES COMPETITIONS
Il s’agit ici de mesures à prendre pour circonscrire les compétitions dans la période des vacances, préserver les infrastructures et diversifier les activités.
3. 1- MaÎtrise du calendrier des compétitions et d’utilisation des infrastructures
Le ministre en rapport avec l’ONCAV devrait instituer une cérémonie solennelle à l’occasion de l’ouverture et de la fermeture de la saison navétane. Cela aurait le mérite de marquer les esprits du point de vue de l’intérêt que le département accorde au mouvement mais c’est surtout aussi offrir des repères pour la programmation des activités.
En rapport avec les textes régissant l’ouverture et la fermeture de la saison sportive, le Ministre peu prendre un arrêté fixant le début et la fin de la saison de navétane.. Comme mesure d’accompagnement, il y a lieu dans certaines localités de reconsidérer les dispositions facilitant l’émergence de nouvelles ASC. C’est le cas en particulier de Dakar et des grandes villes.
Mais c’est surtout d’élargir l’éventail des infrastructures utilisées pour la programmation des rencontres. Sous certaines conditions, notamment de sécurité, il est possible d’envisager une utilisation des infrastructures universitaires et scolaires en partenariat avec le Ministère de l’Education. Il peut en être de même pour les collectivités avec qui il est possible de rendre fonctionnel les aires de jeux dans les quartiers et dans communes pour les compétitions.
C’est la voie à explorer pour être en mesure d’organiser autant de rencontres dans un délai aussi court.
C’est en même temps une possibilité de limiter l’utilisation excessive de nos grandes infrastructures qui ne sont que trop sollicitées.
A l’instar de l’arbitrage pour la participation aux compétitions internationales, il est possible de réunir tous les acteurs et usagers de nos infrastructures pour définir un planning de leur utilisation. Des critères objectifs pourraient ainsi être définis parce qu’en rapport avec les normes universelles d’utilisation et d’entretien des infrastructures.
3.2- Diversification des activités
Tant du point de vue de l’option de notre pays pour une pratique sportive pluridisciplinaire que du point de sa mission de coordination des « activités de vacances », le Navétane doit s’orienter vers une diversification de son offre d’activités.
Le contexte d’ensemble du pays paraît bien favorable au regard de la diversité des activités de loisirs des jeunes pendant les vacances. Sur le plan strictement sportif il faut considérer que de 15 disciplines sportives pratiquées aux lendemains des indépendances. notre pays en compte plus de 40 actuellement. L’enjeu de cette ouverture et de permettre au mouvement d’élargir sa base car force est de reconnaître qu’il commence à atteindre son niveau de saturation avec le football. Le basket avec le playground. le beach volley et le beach hand offre sous ce rapport des opportunités certaines.
Sur un autre plan, il y a lieu d’ajuster l’offre en tenant compte à toutes les cibles. Les femmes et les catégories jeunes peuvent être impliqués davantage avec la diversification des activités.
C’est dans ce sens que le Ministère devra programmer une journée de concertation sur les activités de vacances pour une réorientation allant dans ce sens de :
- diversifier les disciplines sportives pratiquées dans le navétane.
- prendre en compte rapproche genre dans les activités du mouvement
- prendre en compte plus la petite catégorie en orientant les activités de vacances sous forme de camps sportifs où l’accent et mis sur la petite catégorie (fille et garçon).
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